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Des Diablerets au Revenadray.

Soirées au son du violon, randonnée, fondues, lecture et ivresse... des grands espaces...
Lieu mythique d'alpinisme bellettrien, en 10 lettres : Revenandray

Vers la fin du XIXe siècle, quelques Bellettriens de Lausanne, épris de solitude alpestre, se mirent en quête d’un site favorable dans la vallée des Ormonts. Ils logèrent d’abord au chalet d’Arpille, puis à deux reprises au chalet du Pillon. L’année suivante ils découvrirent une nouvelle retraite, le chalet du Revenandray, au pied de la Palette d’Isenau, sur une épaule de pâturage émergeant des forêts et d’où la vue embrasse toute la contrée, du sommet des Diablerets aux lointaines Tours d’Aï. C’était en juillet 1898, et ces Bellettriens étaient au nombre de six. Il ne tardèrent pas à être rejoints par nombre des leurs.

 

Le nom de «Revenandray» apparaît pour la première fois dans un acte de 1798. Il désigne le sentier qui part de la Preisaz et traverse le pâturage pour aboutir aux Moilles. En ce temps-là, les diligences étaient le seul moyen de transport, et les Bellettriens faisaient à pied la longue route qui va d’Aigle aux Diablerets.

 

Après s’être réconfortés à la Couronne ou à la boulangerie Moillen, ils attaquaient la rude montée du Revenandray, à travers prés et bois, non sans s’accorder ici et là quelques haltes nécessaires. Aujourd’hui, ce périple est entré dans les traditions bellettriennes. Il est pratiqué une fois l’an par les volontaires qui se rendent à la rencontre annuelle de la société en ces lieux chaque printemps.

 

Les Bellettriens d’alors et d’aujourd’hui aiment à y emmener leur amis et leurs visites. C’est ainsi que l’on y apprécia la venue d’un certain Igor Stravinsky, d’un André Gide ou encore d’un Jean Cocteau…

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